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SOMMAIRE

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Le retour attendu du signal saisonnier
le plus évident
Le secteur du ciel étincelant
Rassemblement d'images sacrées



Les figures dessinées
dans la nuit par les étoiles,
figures "dramatiques" par nature



Pourquoi  ce repérage
sur des étoiles saisonnières?
La mesure du Temps par "lunes"



Quand l'imagerie lunaire
s'allie à l'imagerie stellaire
pour composer les séquences
du "cinéma mythique"



La condition humaine
et son évolution
dans la mémoire collective

Mise à jour - Mai 2011


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English version

 

Le grand support du calendrier religieux

Nous nous sommes efforcés de montrer que l’apparition de ce rassemblement d’étoiles à l’éclat exceptionnel ne pouvait être interprétée que comme un "signal" (STR/STL : aster, esther, ishtar, stella, sitla (aztèque) étoile) envoyé par les puissances célestes pour ouvrir religieusement un cycle du Temps. Sur la rencontre du mois lunaire et de ce message venu du cosmos pouvait se construire un nouveau chapitre du calendrier cérémoniel : ces figures d’étoiles en offraient le "support" (TL/aTL, porter : Talos, Atlas, (atlat, aztèque : support de javelot).

Elles présentaient au passage de la lune l’alignement le plus évident du ciel entier : la grande croix dessinée par l’axe Sirius/Trois Rois/Aldebaran coupé de la droite Betelgeuse/Rigel : peut-on dès lors penser qu’il s’agit d’un hasard si, dans la salle d’entrée de la grotte Chauvet qui domine le Cirque d’Estre (le cirque de l’Etoile), une croix dans les mêmes proportions que cette croix céleste a été figurée en rouge sur un jaillissement rouge ?

Précession et lecture des étoiles saisonnières

Le Géant Orion et les figures qui l’entourent sur les rivages de la Voie Lactée, signent pour nous l’Hiver. Apparues en fin d’automne, ces silhouettes défilent pendant les longues nuits de la saison du froid. Il en a été vraisemblablement de même vers – 24 000 et auparavant vers – 50 000.

C’est en ces périodes, qu’associé aux mois des plus dures épreuves, quand la Vie semblait vouloir se retirer de toutes les créatures, ce paysage céleste a pu prendre son caractère de « Royaume des Morts », celui qu’on lui voit dans le mythe de Perséphone et de Zagreus : à l’entrée brillent les grains luisants dont la dégustation interdit tout retour, Sidè la Pléiade vue en plat de graines, grappe de raisin ou grenade ouverte ( encore actuellement en Provence : la Miograne, « Mille grains », la grenade) …

Du Néolithique à l’Antiquité, ce même paysage nocturne a dominé la saison d’Automne, la saison « dramatique » aux couleurs somptueuses, moment de « passage » et moment critique, à la fois nourricier, porteur de gibier et de fruits, et inquiétant, marqué par l’envol des grands migrateurs, saison des rites de contact avec les âmes : on voit s’imposer alors, envahissant la religiosité au Moyen Orient et en Méditerranée, la grande silhouette du Maître des Tempêtes accompagné de son Taureau.

Le rythme de la précession nous conduit à penser que les mêmes images nocturnes ont pu présider, 26 000 ans auparavant, aux rites célébrés en Automne devant le sanctuaire de Chauvet. On y entrevoit une attention particulière accordée à la Voie Lactée, flot des âmes et traditionnel « Chemin des Ours », et au parcours de la lune, « oiseau de nuit à tête retournée », cheminant sur ces rivages jusqu’à l’étincelante Spica ( la Pointe, l’Epi) vue en corne de Rhinocéros.

Comme on côtoie, en ces temps, des bêtes énormes, on dessine tout naturellement dans le zodiaque des animaux gigantesques qui recouvrent plusieurs de nos constellations : ainsi du grand bovin, dont la silhouette, aux dire d’Aratos, ne s’arrêtait pas à l’actuel Taureau mais se poursuivait au-delà vers l’occident, sans doute jusqu’à Mira (la rouge à disparitions cycliques), son sexe blessé, sous les actuels Poissons, ce que paraît confirmer le dessin de Lascaux. Il en est ainsi, sur la même composition, du grand Rhinocéros à la queue typique en point d’interrogation, groupant alors les actuelles constellations, curieusement imbriquées l’une dans l’autre, de la Vierge et du Lion (le « signe » du Lion, est resté fidèle à l’image ancestrale : ce n’est pas un avant-train de lion, mais une queue d’animal en point d’interrogation).

 

     
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