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SOMMAIRE Présentation
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L'apparition
du secteur Orion/Taureau et la date des embolismes Toujours
si nos vues sont justes, la peinture d'Avaris apporte sur les célébrations
cycliques dont fait partie l'Olympiade un éclairage remarquable
en révélant le caractère de signal décisif
de l'apparition du secteur Orion/Taureau dans l'opération - religieusement
lourde de sens - qui consistait à déclarer "hors du
Temps" la treizième lune embolistique. C'était au terme de 4 années débordant sur la 5ième, que se déroulaient, au "point vernal", ces cérémonies fastueuses ponctués par le retour des vols d'oiseaux migrateurs, les cygnes sauvages porteurs de vie nouvelle printanière et, semble-t-il, les cailles, d'après le nom ancien de l'île Orthygie, (orthux, sanscrit : vertekah, celle qui fait le tour et qui revient, appliqué à la caille migratrice, mais il est bien possible que l'Ile Dèlos Orthug n'ait rien à voir avec les cailles et tire seulement, comme elles, son nom de l'idée de "l'Eternel Retour") : une symphonie de chants, musique, danse et jeux athlétiques, qui attirait des flottilles de participants venus de toutes parts. Le signal sidéral, la rencontre du mois lunaire et du secteur Orion/Taureau, y était, là encore, en évidence, rappelé à la fois dans la fabulation mythique et dans le déroulement des cérémonies rituelles : on racontait qu'en ce lieu, le Géant sidéral avait rencontré et violé Opis, prêtresse d'Artémis (Opè, Ops, Opt : visage qui regarde, il : épithète d'Artémis elle-même, vocable-clef des liturgies lunaires, que nous retrouverons), l'autel sacrificiel était composé de cornes de taureau (cornes "de gauche", le sens lunaire), on célébrait l'éternelle renaissance de la Vie au Printemps par la danse du "Garanos", la danse de la grande migratrice, la "Danse de la Grue" en rappelant que cette danse, marquée d'évolutions en spirale, avait été inventée par Thésée pour fêter, avec les victimes sauvées par lui des appétits sacrificiels du Minotaure, la sortie du Labyrinthe. Le souvenir du rite crétois, comme on voit, transparaissait dans tous les détails de la fête : le navire officiel qui transportait les principaux officiants venus d'Athènes, la "Théoris" ou "Dèlia", très vieux bâtiment plusieurs fois rénové, passait pour être celui-là même qui avait amené autrefois Thésée en Crète. Le souvenir d'un passé encore plus ancien émergeait aussi : on rappelait qu'en ces lieux des prêtresses d'Artémis étaient venues par couples, en des temps lointains, apporter des tablettes gravées riches de savoir. Elles venaient, disait-on, d'"Hyperborée", les régions mal définies du Nord de l'Europe, précisément les lieux qui, selon Diodore, s'étaient illustrés par de grandioses célébrations chantées et dansées, au retour, là encore, des vols de cygnes, en l'honneur d'Apollon, témoignant d'une vie religieuse sophistiquée réglée sur le cycle embolistique le plus élaboré de tous, que nous avons évoqué brièvement plus haut, la "Grande année" de 19 ans.
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