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SOMMAIRE Présentation
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Jeux
olympiques et religion
La célébration de " Jeux " montre avec évidence à Olympie le déroulement d'une fastueuse cérémonie religieuse : lieux de culte renommé, rites pointilleux où les prêtres et les sacrificateurs jouent un rôle éminent, appel continuel aux entités divines dont la présence à la fois redoutée et protectrice hante les monuments. La pensée est invitée ici à se tourner vers Zeus, bien sûr, le Foudroyant, le Tout Puissant par excellence sans l'accord de qui rien n'est possible, mais aussi vers Poseïdôn, le Maître du Trident des Tempêtes, vers cet énigmatique Pélops qui paraît détenir les clefs d'une lointaine culture ancestrale, et surtout vers le héros invincible, cet Héraclès/Hercule vénéré que l'on dit être l'initiateur des Jeux et qui est partout, depuis les métopes du grand temple qui content ses " douze travaux ", jusque dans les foulées des coureurs puisque la longueur de la piste a été calculée, dit-on encore, en prenant pour mesure la longueur de son pied
l'Olympiade. Une unité du " temps religieux " apparemment impérissable : nous la voyons traverser les millénaires, parvenir jusqu'à nous et briller de nos jours, accommodée vaille que vaille à nos calendriers solaires, dans l'actualité sportive avec l'éclat que l'on sait. Le dernier souvenir qui nous en été transmis, à travers siècles et réajustements (les indications ne sont pas toujours claires à ce sujet ) nous montre son cérémonial d' Ouverture opéré autrefois à
Ce qui implique vraisemblablement que ces solennités s'enchaînaient tout naturellement avec un "Nouvel An" solaire célébré à l'Equinoxe de Printemps. Certains précisent : 2 Nouvelles Lunes avant le Solstice. Indication révélatrice : l'Ouverture suivrait alors un redoublement de mois lunaire.
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